Chercher Wilson [PV Charlie]

House était levé depuis trois heures du matin, il n’arrivait pas à dormir. La veille au soir, il avait encore été avec une de ces suicides girls, pourquoi ? Lui-même ne le sait pas, sûrement une façon de pouvoir penser à autres choses et surtout au fait que Wilson vienne dormir à nouveau chez lui. Greg n’est pas contre cette idée, non, bien sûr que non, il pourrait comme ça lui faire faire les corvées comme le ménage, la vaisselle et ce genre de choses. Il pourrait aussi lui faire de bons petits plats comme seul Wilson sait les faire, mais House ne veut pas qu’il devienne à nouveau l’homme qui le materne beaucoup trop. Mais passons, House ne peut plus tenir avec sa jambe et il a beau s’envoyer en l’air et gober des pilules, il a toujours aussi mal. Alors, il tourna la tête vers son réveil, dix heures et demi, l’heure d’aller travailler. Malheureusement pour lui, James était partit et Greg devrait aller seul à l’hôpital.

Une fois là-bas, il entra et une infirmière lui demanda de signer des papiers, House la poussa sans trop de problème et arriva aux ascenseurs. Une fois les portes fermées, il se colla à une des parois et ferma les yeux en penchant la tête en avant. Les portes s’ouvrirent et il partit jusqu’à son bureau. Le diagnosticien commença à fouiller tout son bureau et ne trouva pas une seule pilule, même pas dans son livre sur le lupus. Alors, il fronça les sourcils et il devait aller voir la seule solution qui lui restait, James Wilson, encore lui. House partit donc au bureau de l’oncologue, mais il n’y trouva personne, alors il ce rendit au service d’oncologie et regarda dans la première pièce, sans succès.

House avança dans les différentes pièces et trouva un homme qu’il connaît mais juste de vu. En effet, cet homme se prénomme Charlie et House la déjà vu avec James alors, il pourra peut-être le renseigner. House avança vers Charlie et se plant derrière lui. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Greg n’avait pas la tête des mauvais jours, non il était tout à fait normal, mais il avait besoin de ses pilules et seul James pouvait les lui prescrirent. L’homme se racla la gorge et prit la parole.

"Machin, où est Wilson ?"

House regarda autour de lui et ne le trouva toujours pas du regard, alors il le reposa sur ce Charlie.

Charlie venait d'entendre la Voix mélodieusement grave de ce cher House, il ne fit pas grand cas de sa présence et continua de vaquer à ses occupations.
En effet, il était assis dans un fauteuil moelleux à souhait, les pieds croisés, posés sur une Table basse en verre. A Côté de lui se trouvait un sac remplit de délicieux croissants qui venaient tout droit de la meilleur Boulangerie du Campus. A côté de son petit-déjeuner se trouver une grande tasse rouge, dans laquelle se trouvait un nectar noir déliçieux: Du Café !
Charlie ne pouvait démarrer la journée sans avoir quelque chose dans le ventre et il se trouve qu'il avait l'estomac dans les talons. Il fourra donc sa main dans le sac en papier et en sortit une viennoiserie qu'il avala à toute allure. Il but ensuite un peu de ce délicieux café et parcourat des yeux les gros titres du Journal qu'il avait devant lui. Charlie semblait enjoué mais il n'en était rien, lui aussi avait passer une nuit effroyable dans les bras d'une Prostituée de Luxe qui lui avait fait la "Totale" comme il se plaisait à dire. Cependant il avait guère dormis, vu qu'il fut occupé à malmener une pauvre fille déboussolée. Sa chemise était froissée, ses cheveux peignés à la va vite mais sa veste elle, en revanche était impeccable.
Après avoir machônné très lentement son bout de croissant il se leva, s'essuya afin d'enlever les mies qu'il avait sur lui et se planta devant House, en s'essuyant la bouche avec un mouchoir. Il le toisa du regard avant de dire d'une voix rauque:

"Moi aussi je suis enchanté de vous voir Traîne-La-Patte ! En revanche, je ne sais pas où se trouve votre Wilsonounet d'Amour ! Il doit sans doute être encore chez lui entrain de se maquiller pour être tout beau pour vos charmant noein'oeils !"

Son regard s'arrêta sur sa jambe, House avait l'air de souffrire.

"Vous avez besoin d'un truc ? Du genre Opiacé ?"

House qui venait de parler à l’homme remarqua qu’il préférait lire, manger et boire plutôt que lui répondre. House fit un sourire en coin et comprit qu’il n’allait pas lui répondre sur le champ, mais tant pis, il attendrait, enfin s’il le pouvait. Sa jambe lui faisait tellement mal, qu’il ne savait pas comment faire pour secouer ce gamin devant lui et lui faire cracher le morceau sur l’endroit où ce situe l’oncologue Wilson. House passa une main sur sa cuisse et ferma les yeux, en sentant les contours de la blessure qui le faisait tant souffrir depuis des années. De savoir qu’une femme en qui il avait eu confiance lui avait fait subir ça et que aujourd’hui elle l’avait abandonné et préférait batifoler avec un autre le rendait assez furieux et en même temps content, car il savait qu’il ne referait pus jamais la même erreur.

Greg ce disait que personne ne le ferait plus jamais souffrir à ce point et que d’ailleurs personne ne pourrait lui faire dire quoi que ce soit sur le fait qu’il est mal toujours mal. Alors, il ouvrit les yeux et vit l’homme ranger son journal et se planter devant lui. House le fixa dans les yeux, sans parler et restant juste là à l’écouter parler. Sa première réflexion lui fit dire que Wilson aimait cet homme pour travailler avec lui, dans le même domaine, mais ça devait être tout. Pourquoi sinon pouvait-il côtoyer cet homme plutôt étrange ? Mais malgré tout House resta planté là, à écouter jacasser l’homme en face de lui. Quand ce dernier bassa la tête vers la cuisse de House, le diagnosticien se mit plus droit et son regard devient plus dur. Ne jamais regarder l’homme à cet endroit de son corps, surtout quand il a mal comme aujourd’hui.

"Sarcasmes sans intérêts, Wilson passe plus de temps avec vous qu’avec moi, c’est donc vous qu’il drague pas moi. Au cas ou vous ne le sauriez pas James aime les oncologues qui sont ses collègues, faites gaffe il aime aussi faire la toupie avec eux."

House lui fit un clin d’œil plein de sous-entendus et reprit la parole.

"Pour ce qui est du pourquoi je le veux le voir, c’est mon problème, alors vous savez ou il est ou je dois encore écouter vos propos sans intérêts ?"

Charlie venait d'écouter les paroles du brillant médecin et ce dernier paraîssait sur les nerfs, à crans... Il venait sans doute de le piquer à vif' pour que ce dernier s'enferme dans sa grosse carapace, comme une tortue le fait pour se protéger de toutes les agressions du monde extérieur.
Charlie se serait montrer plus courtois mais en ce moment, il avait plutôt envis de faire un bon gros somme plutôt que d'écouter les paroles d'un véritable petit "Junkie" en herbe. Charlie était bien décider à ne pas se laisser marcher sur les pieds de cette façon et comptais bien remettre le Doc' à sa plaçe et à le renvoyer penaud dans son bureau.
Mais avant de se lançer dans une joute verbiale, il sortit de sa poche une petite flasque qu'il porta à ses lèvres afin d'en boire une partie de son contenu.
Vu que Grégory le regardait d'une façon étrange, il agita la flasque sous son nez.

"Il s'agit du meilleur Wishky que l'Ecosse n'est jamais porter. Une seule gorgée de ce petit délice permettrait de réveiller un mort, ce qui serait plutôt drôle dans un Hôpital... A vrai dire, il faudrait que je tente l'expériance...Il fit semblant de réfléchir. Il me faut bien sûr avant ça me trouver un entonnoir pour pouvoir faire boire le breuvage au Macabé !"

Il remit la flasque dans la poche intérieure de sa veste et observa de nouveau House.

"Je ne souhaite pas faire la toupie avec Wilson, je veut juste me la prendre dans mon postérieur ! Dit-il d'une voix assez... sadique dirons nous. Votre ami, reprit-il sur un ton plus sérieux, m'à contacté il y à 10 minutes de ça, en me disant qu'il serait à l'Hôpital dans une Heure maximum !"

Il s'avança ensuite vers une petite table et saisit un petit carnet.

"Vous avez de la Chance, c'est mon jours spécial: Prescriptions à Gogo ! Ca vous tente mon gars ?"

House qui regardait toujours le médecin, ami ou non plutôt simple collègue de Wilson, avait envie de jouer apparemment. Le diagnosticien sentit sa jambe lui faire mal mais ne montra pas cette faiblesse, il préférait encore mourir plutôt que de satisfaire le mauvais regard et la curiosité de ce type. Greg vit alors Charlie boire de l’alcool et il aurait bien demandé à en boire, mais il ne le ferait pas, il valait mieux prendre le flacon plus tard, ce ne serait pas chose difficile, House est fort au jeu du je prends les affaires des autres sans me faire repérer. Puis, il écouta parler l’homme et House fronça les sourcils.

"Pourquoi utiliser un entonnoir, versez le comme ça. Vous avez peur que le mort vous pique votre truc, versez le comme ça c’est plus drôle."

Puis, il regarda à nouveau l’homme et le fixa avec attention. Pourquoi est-ce qu’un type comme lui pouvait bien intéresser Wilson à ce point. Quel point d’ailleurs ? Au point de passer plus de temps avec lui qu’avec son meilleur ami de toujours. Mais pourquoi est-ce que House se posait tant de question, avait-il peur de perdre la seule personne qui le comprenne vraiment ? Non, alors il ferma un instant les yeux et se concentra à nouveau sur l’oncologue. Il écouta ses propos sur Wilson et le fait qu’il aimerait le voir derrière lui et House fronça les sourcils pour ne pas montrer un sourire, qui pourrait satisfaire l’homme. Charlie venait de dire que James devait arriver dans une heure, alors House attendrait. Ce serait difficile mais il attendrait. House allait partir pour le hall et attraper Wilson quand il arriverait quand l’homme lui proposa une prescription. House se tourna surprit et fixa l’homme.

"Vous faite des ordonnances dans le dos de Cuddy ?"

House fit un fronçant de sourcils qui voulait dire qu’il était très déçu du comportement de l’homme et anticipa une réponse probable de la part du médecin.

"Pour ce qui est d’être dans le dos de Cuddy, ça je m’en occupe, elle adore ça."

Charlie eu un petit sourire en coin, la réflexion sur Cuddy l’avait amusé. Décidément, il fallait que House ramène toujours tout au sexe. C’est ce qui lui plaisait en lui, Charlie et House se rejoignait au moins sur ce point là : Celui de faire des blagues ou allusions idiotes sur le dos des gens, rien que pour les voir s’énerver, les taquiner en somme, les embêter ! Charlie savait se comporter en sale connard égocentrique lorsqu’il le souhaitait, mais la discussion ne se prêtait guère à ce genre d’extravagance. Il se rapprocha un peu plus de House et vit qu’il le regardait d’un air réprobateur, comme s’il l’avait pris la main dans le sac. Comme un maître qui voit que son chien pisse en douce dans le bac à fleurs de sa tendre et cher épouse… Il saisit un stylo et griffonna quelque chose sur son carnet d’ordonnances.

« Ne me dîtes pas que cela vous choque ou vous rebute… Je vous croyez maître dans l’art de faire de faux papiers et d’imiter la signature des gens. Je me suis renseigné à votre sujet, fit-il lorsqu’il vit la mine déconfite de House, les infirmières sont très bavardes, d’ailleurs je viens de m’en faire une l’autre jours, vous voyez une petite blonde avec une figure angélique ? Elle bosse dans le service de nuit je crois, pour le compte d’une Psy’… Et bien en faîte, il se trouve que c’est une dominatrice, elle avait les mamelons percées, et vous savez ce qu’on dit d’une femme qui à ces trucs ? Non, et bien qu’elle aime se la prendre dans le postérieur… Et savez-vous ce que l’on dit d’une femme qui se fait percer la cloison nasale ? Non ? Et bien je vous laisse réfléchir à cette petite énigme… »

Il le regarda d’un air amusé, et reprit encore un peu de son whisky contenus dans sa flasque.

« Mais revenons en à nos moutons voulez vous ? Ou plutôt à nos moisissures…

Je sais que Cuddy-Jolie, Wilson, FoIrman, Cameron et Chase, vous font des ordonnances de complaisances concernant la Vicodine alors par tout les dieux, ne me regardez pas avec cette air choqué, comme si j’étais un petit Dealeur de Brooklyn… Je sais que vous aimeriez que je vous prescrive cet opiacé, vu que Wilson n’est pas là… Et que vous devez par conséquent encore attendre une heure. Mais votre jambe vous fait atrocement souffrir, elle vous ronge jusqu’à l’Os. Dans les bons jours ça vous pompe simplement toute votre énergie mais… Dans les mauvais jours, comme aujourd’hui, ça vous coupe votre respiration et vos pensées ne sont tournées que vers une seule chose : Votre douleur, votre mal, votre Jambe qui est le symbole d’une trahison, la trahison de la femme que vous aimiez, de la femme que vous comptiez sans doute épouser !

Je me trompe ? Alors laissez moi vous faire cette ordonnance et comportez-vous comme un éclopé digne de ce nom ! »

Il attendait à présent la réaction de House, il ne savait pas comment ce dernier aller prendre ses paroles. C’était quitte ou double !

House qui regardait toujours l’homme ne dit rien et le regarda écrire sur du papier qu’il avait avec lui. Le diagnosticien savait que l’homme pouvait parfois ailer son humour, surtout sur les propos peu catholiques, va-t-on dire, qu’il peut parfois tenir. L’homme qui continuait décrire sur un papier commença à parler. House le regarda et l’écouta attentivement. Greg ne dit rien et ne fit qu’écouter, un peu amusé par les propos de l’oncologue. House voyait mieux pourquoi Wilson appréciait cet homme, même genre d’humour, mais en plus graveleux. House retient un sourire, malgré le fait qu’il en ait apprit une bien bonne sur les femmes percées et sur l’infirmière en question, une histoire à ressortir si jamais elle lui pose problèmes.

Gregory regarda l’homme boire à nouveau de son whisky et fronça les sourcils en l’écoutant parler. Une fois de plus, il ne dit rien, essayant même de le jauger pour voir s’il pourrait lui faire confiance ou pas. On ne sait jamais si la Vicodin venait à manquer et que Wilson ne soit pas dans les parages comme maintenant d’ailleurs, l’homme pouvait toujours être utile. Tout en écoutant, il comprit que l’homme en savait bien plus sur lui qu’il ne pouvait en dire. Toutes ses informations, il avait dut les pêcher et les ressortir au moment voulut. House sentit la colère monter en lui et ce dit qu’il n’allait pas craquer. D’une part, sa jambe lui faisait mal et il ne pouvait pas s’énerve contre un jeunot qui veut jouer les durs et d’autre part, il savait que l’homme ne pouvait pas lui sortir grand-chose d’autre sur son compte.

"Vous avez l’air d’aimer écouter les ragots et les histoires des infirmières, d’où sûrement le fait que vous vous les tapiez, seule vie sociale que vous avez, tout comme moi. Pour ce qui est de l’ordonnance, je la prendrais, seulement si vous m’en dites plus sur vous et le fait que vous n’appréciez pas que votre sœur travaille avec moi et surtout le fait que vous ne voudriez pas la voir dans mon lit. Etant son patron, je peux abuser de mes pouvoirs."

House connaissez peu de choses de Charlie, mais ça il le savait et s’il voulait jouer à je te dis tout sur toi en cinq minutes, il pouvait le faire aussi.

Charlie écoutait attentivement le Diagnosticien. Il se disait qu'il avait de la chance de travailler dans le même Hôpital, au même étage et avec le meilleur ami de House ! C'était sans aucun doute un honneur pour lui que de pouvoir travailler et collaborer avec le plus brillant des médecins... Si un jours on lui avait raconter ça, il n'aurait sans doute pas cru le pauvre type. Charlie semblait commençer à aperçevoir les contours de sa personnalité si... spéciale... L'oncologue s'étonnait lui même de par ses propos et son comportement. Il n'avait jamais eu l'occasion de répondre au tac au tac, généralement, les gens préferaient l'éviter et ne pas rentrer dans des joutes verbeuses avec lui mais avec House, c'était une autre histoire. Enfin un adversaire digne de ce nom !
Il vit bien que le vieil homme lorgnait avec envis sa fiole de Wishky, celà l'amusait... Donc en somme, il aimait l'alcool, était accro' aux opiacés et se tapait des prostituées... Voilà un charmant Monsieur pensat-il.

Il savait bien qu'en ce moment, c'était lui qui était en position de force. le vieil éclopé avait un mal de chien, Wilson était absent et ses larbins avaient semble t-il, prit des vacances. Charlie semblait être le seul à pouvoir lui faire une ordonnance de complaisance et House le savait bien. Il savait qu'il se servirait de lui et de son pouvoir de prescription mais celà ne le dérangeait pas, lui aussi se servirait du diagnosticien un jours ou l'autre, il en était certain...
Puis soudain, il fit allusion à sa soeur et au stage qu'elle faisait dans son service, elle était la seule personne qu'il aimait vraiment, de tout son coeur. Et il ne supportait pas qu'on parle d'elle comme ça mais c'était du House tout craché... Il le faisait exprès, pour le tester et voir sa réaction. Il ne broncha pas et ne fit rien paraître, bien au contraire il prit un mug' propre, ressorti sa flasque et versa du Wishky à l'intérieur. Il tendit la tasse à House.

"Prenez, il paraît que ça adoucis les moeurs... Même si je ne crois pas à toutes ces conneries, c'est la meilleur vinasse que je n'ai jamais bu..."

Il eut un petit sourire, il avait bien remarqué que ses propos de tout à l'heure avait semblait avoir amusé le Docteur.

"Vous voulez en apprendre plus sur moi mais vous même vous rechignez à parler de votre petite vie si... tranquille. Pourquoi ferais-je le premier pas ? D'autant plus que c'est VOUS qui avez besoin de moi et... Il marqua une pause, de mes prescriptions."

House regardait toujours le garçon. Pourquoi pensait-il qu’il avait de la concurrence en face de Charlie. Ce dernier pourrait bien lui prendre Wilson, le seul ami qu’il ait et qui puisse le comprendre dans ses humeurs changeantes. Les deux oncologues se connaissent apparemment bien, ils ont l’air proches. House ne voulait pas que James le laisse seul, il l’avait déjà été plusieurs fois et s’il le laissait il ne s’en remettrait pas. Après tout, son père, Stacy et bien d’autres l’ont laissés tomber, si c’était le cas de Wilson, il ne s’en remettrait pas. De plus, qui aurait besoin de lui, il pourrait bien se foutre en l’air, qui se soucierait de lui. L’homme ce disait que personne ne voudrait de lui après que le seul ami qu’il ait put gardé depuis si longtemps le laisser tomber ainsi.

Puis House sortit de ses pensées et posa son attention sur Charlie. Ce dernier avait mit un peu de whisky dans une tasse et qu’il la tendait à l’homme. Ce dernier fixa Charlie et finit par prendre la tasse, mais ne but pas tout de suite. Il préférait n’avoir que l’odeur du whisky qui lui venait aux narines, pas boire, pas pour le moment en tout cas. Finalement, il le fixa et émit un léger rire.

"Je n’ais pas besoin de vous, j’ai seulement besoin des prescriptions et pourquoi est-ce que je voudrais en savoir plus sur vous, je sais déjà tout."

Finalement, il but un peu, non pas qu’il était gêné ou ce genre de choses. Il voulait goûter et ferma les yeux pendant un moment, puis, il regarda l’homme à nouveau.

Charlie contempla House de toute sa hauteur. Décidément, Grégory semblait se méfier de lui, beaucoup trop même. Mais comme Charlie l'à apprit à ses dépends, mieux vaut se méfier que de faire confiance trop vite et de se faire avoir. Pourtant Charlie n'avait aucune mauvaises intentions en ce qui concernait House, il voulait juste apprendre à le connaître, à discuter le coup et qui sait, peut-être devenir son deuxième ami ? Mais là je pense que celà relève de la fiction mais sait-on jamais, peut-être qu'un jours... L'Oncologue voulait se faire des relations, des connaissances, après tout il débarquait d'Ecosse et n'était au service de Wilson depuis seulement 2 mois, la ville lui était inconnue, il avait besoin d'un guide !

Sortant de ses pensées, les gestes de House confirmèrent les doutes de Charlie, il se méfiait bien de lui vu le temps qu'il prenait pour boire la tasse. l'Homme qu'il contemplait était certe un médecin de renommé mondial mais pourtant, il voyait en lui un homme brisé par le temps et la vie...

"Hey Papi, vous perdez la boule ou quoi ? C'est vous qui m'avez demander de raconter ma vie... Et je dois vous dire que dans cette tasse ne se trouve que du Wishky, aucun médoc' de flotte là dedans, je peux vous le garantire."

Puis, il désigna deux fauteuils en face d'un écran télé géant.

"Ca vous dirais que l'on s'asseoit un peu et que l'on bavarde ?"

House regardait toujours le garçon et il avait vraiment . . . peur ? Non, pas peur ? Si en fait, si, il ne voulait pas être battu en moins de deux mois. Le garçon était tout nouveau et avec Wilson, ils sont plus proches que lui et Wilson le sont depuis des années. Finalement, il devait abandonner ses idées et penser à autres choses, mais à quoi ? Alors, il ce mit à penser à Cuddy, non il ne fallait pas non plus, c’était trop compliqué avec elle pour pouvoir y penser. Alors, il sortit de ses pensées, en écoutant parler l’autre médecin.

"Pourquoi tout le monde m’appelle papy ?"

Il leva les yeux au ciel et reprit du whisky. Il n’avait pas peur qu’il y ait quelque chose dedans, il avait l’habitude de boire avec des médocs’ prit avec quelques secondes de décalage alors, il pouvait tout boire. Seulement, il savait qu’il pouvait être méchant avec l’alcool et il ne voulait pas l’être avec cet homme, pour que Wilson ne lui en veuille pas. Puis, il regarda les fauteuils et fixa l’homme. Il ne dit rien et partit s’asseoir sur le fauteuil, celui le plus face à l’écran. Il alluma l’écran et vit qu’aucune série n’avait encore commencées, alors s’il devait parler, l’homme avait intérêt à avoir des questions intéressantes.

"Vous voulez parler de quoi, après tout, Wilson a dut vous parler de moi et vous dire que je ne parlais pas."

Charlie commençait vraiment à cerner le personnage de House. Un être complexe tiraillé par sa froideur et son cynisme et le fait qu'il se soit attaché à des personnes finalement ! Mais il aurait beaucoup de mal à l'avouer, ce coeur de pierre n'aimait pas dévoiler ses sentiments et c'est tout à son honneur, Grégory à tellement était désabusé par la vie, qu'il commençe à se méfier de toutes les nouvelles choses, personnes qui entrent dans son univers.

Charlie pensait qu'il aurait bien du mal à mettre à nue ce Docteur si particulier. Il bougeat et s'assit dans le fauteuil qui se trouvait à côté de celui de House. Il s'emparat de la télécomande et mis la chaîne musicale: C'était une rediffision d'un vieux Concert des Pink Floyd. Il regarda l'émission un moment, reposant sa tête contre le haut du fauteuil afin de se tourner vers House.

"Décidément, Wilson est un sujet qui vous préocupe beaucoup... Et je pense savoir ce qui vous tiraille. Vous avez peur de moi en quelque sorte, pas directement, mais vous pensez que je suis une menace pour votre amitié, à vous et Wilson. Il sourit. Sâchez que je ne suis pas venus ici pour réduire à néant tout vos espoirs, et vous prendre la seule personne que vous aimez, semble t-il. Si je suis à Princeton c'est à cause de vous. Votre présence à elle seule pour faire la renommée de cette Hôpital, c'est une très grande chance pour moi d'avoir décroché ce poste, c'est une grosse opportunité... Mais j'aimerais vous comprendre, savoir qui ce cache derrière ce masque de cynisme, sarcasmes, grossiereté en tout genre et loufoquerie. Alors... il hésita, pourquoi ne pas parler de Médecine, de vos cas, patients... ?"

House vit l’homme mettre n vieux concert et il se calla dans son fauteuil. House but à nouveau du liquide dans la tasse et écouta les propos de l’oncologue. Parler de James, un sujet plutôt épineux en ce moment, avec House et il ne valait mieux pas que Charlie parle trop de ça avec lui, s’il ne voulait pas se faire envoyer dans les roses pour rester polie. Le diagnosticien écouta alors attentivement les propos de l’homme, tout en regardant les images sur la télévision. Greg ce disait que personne ne pouvait l’aider dans sa façon d’être ou l’aimer tel qu’il est. En même temps, c’était plutôt difficile et pourtant, Wilson, Cuddy et son équipe restaient toujours présents à ses côtés, malgré toutes ses épreuves. Wilson depuis des années, Cuddy malgré leurs problèmes a la fac et l’équipe depuis déjà presque dix ans.

House écouta alors plus attentivement les propos du garçon et continua de boire du whisky. Alors, il entendit Charlie, qui ne voulait pas piquer sa place à House et l’amitié qu’il a tissé avec Wilson. House ne prenait pas ça au sérieux, enfin c’est ce qu’il montrait. Mais au fond de lui, perdre Wilson serrait une vraie catastrophe. Finalement, il entendit l’oncologue parler de médecin et des patients, plusieurs choses que House aime et ne supporte pas.

"Vous voulez savoir quoi ?"

House voulait bien parler, mais pas de ce qu’il ressentait, pas à un homme qu’il connaît depuis peu de temps et en qui il n’a pas encore confiance, s’il peut l’avoir à un moment ou un autre.

Le Vieux guitariste qui passait à la télévision commençait à s'exciter sur sa basse et commençait à intérpreter un solo absolument prodigieux: Il s'agissait d'un morceau très Rockn'Roll. Le pied droit de Charlie battait la mesure tellement il appréçiait cette chanson. Tout en regardant la Télévison, l'Oncologue restait attentif aux moindres faits, gestes et paroles du Diagnosticien... House se trouvait être une véritable mine, source d'information. Un livre ouvert sur la Médecin non-officiel. Il voulait apprendre de lui, utiliser des techniques loufoques, non conforme aux apprentissages de la Fac' de Médecine qui permettaient de sauver des vies à chaques fois. Charlie ne voulait pas être un de ces médecins ramollis du bulbe qui s'extasient devant un nez qui coule... Il voulait traiter de cas de niveau 5, voir plus, il aimait la diffcultée, et celà ne le rebutait pas.

Tout en regardant House et la Télé, il reprit sa flasque et cette fois-ci, but tout le contenue d'une seule traite.

"Cul Sec ! Annonçat-il. Ce que je voudrais savoir ? Et bien si je suis normal et, si l'on peut me qualifier de bon médecin: Voyez vous, je déteste les docteurs qui mêlent l'amour à leurs différentiels. Quand je vois un mourant je n'éprouve aucune véritable compassion, aucune tristesse, rien... C'est la son Destin, tout comme le miens est de le sauver, d'essayer dans la mesure du possible et de la science. Je vois des énigmes en chaques patients... Des fois ils permettent d'en apprendre plus sur vous-même mais certains sont... Il hésita. Chiant à souhait avec leurs misérables petites histoires de coeurs, d'amitié brisée, de parents disparues... Au vus des cas que j'ai traité, les patients ont tous fait des choix stupides et irréfléchies. Tenez par exemple, l'autre jours j'avais en charge une adolescente de 17 ans qui venait d'attraper une syphilis à cause de ses rapports sexuels, tenez vous bien... Avec un SDF ! Le type même de la connerie humaine, elle à attraper cette saleté... Elle n'aurait pas dû l'attraper... Les gens sont stupides parfois !"

House regardait à la fois la télévision et Charlie. Il voulait savoir ce que l’oncologue pouvait bien lui vouloir pour la médecine. Alors, il écouta les propos du garçon et le fait qu’il boit cul sec. House fit de même et posa ensuite la tasse vide sur la table à côté de lui. Il reposa son attention sur Charlie et écouta ses propos, tout en regardant le concert devant eux. House ne put s’empêcher de sourire au début de la phrase du garçon. Il voulait savoir si House le trouvait normal, mais qu’est-ce que la normalité après tout ? House est qualifié d’homme aux normes, alors comment pourrait-il être le mieux placé pour en parler.

Puis, il écouta la suite des propos de Charlie. Sur les débuts, House était plutôt d’accord. Des patients, ce sont des personnes qui parlent de leurs vies et qui ne supporte pas qu’on ne les aide pas. House devait bien avouer que sur ce sujet là, ils étaient assez proches ? Le fait que les deux hommes n’aiment pas les patients, en faisait un homme à connaître pour House. Mais restant tout de même sur ses gardes pour voir ce qu’il vaut. House écouta encore les autres propos de Charlie et finit par le regarder.

"Je dois dire que si normal c’est être comme moi, alors vous êtes normal. Le fait de s’en foutre royalement d’un patient est tout à fait normal. Comme je dis toujours, si le médecin tient la main du patient, les sentiments entrent en jeu et ce n’est le boulot d’un médecin. Si c’est la famille de ce patient commence à prendre mon rôle, le patient est alors sûr de mourir. De plus, le fait qu’une patiente soir une idiote, ça j’en vois tous les jours et souvent très étrange, mais ça c’est une autre histoire. Maintenant, à savoir si vous êtes normal, tout dépend des relations que vous aurez avec Cuddy."

House le regarda, en effet, si Charlie n’allait pas dans le bureau de la directrice, ça voulait dire qu’il était comme les autres médecins, tout à fait agréable avec les patients et prêt à tout pour respecter les règles, sinon il serrait comme House.

Charlie fut assez dubitatif quand il entendit les paroles de House. Tiens donc, lui aussi n'aimait pas les Patients ? Etrange pour un médecin de grande renommé... Il avait entendus des bruits sur son opiniatreté mais il avait toujours crût que les gens en rajoutait afin de le faire passer pour un vilain ogre qui dévorait les petits patients trop embêtant ! Charlie sourit quand il entendit le nom de Cuddy, House mentionnait assez souvent sa patronne. Partout où il avait travaille ril n'avait jamais entendus un employé parler aussi souvent de son boss: celà intriguait notre petit jeuneôt.

Il entendit ensuite les paroles de House en ce qui concernait son approche de la Médecine, celà était très instructif. Finalement, les deux hommes semblaient se rejoindre quelque peu, en Médecine en tout cas. Cette pensée aurait terrifié un autre, mais celà rassurat quelque peu Charlie.

"Vous avez tout à fait raison, le rôle de la Famille est de tenir la main du gamin qui va mourir sur son lit, de prier et faire toutes sortes d'idioties de croyants pour le garder en vie, tandis que nous autres Médecins usons de la Science pour trouver ce qui cloche... Tout comme le rôle des infirmières est de supporter nos petites lubies, de torcher le popotin des patients et d'appliquer quelques soins mineurs...
Et pour ce qui est de Cuddy pourquoi ne pas organiser un Sitting dans son bureau ?"

House regardait la télévision et la chanson se finit, mais le groupe enchaîna sur une autre. Le diagnosticien fronça les sourcils, en ne retrouvant plus le titre de la chanson en question. Il la connaissait pourtant et quand l’intro fut finit et que le reste de la chanson arriva, il sourit, il venait de retrouver le titre. Puis, comme le pianiste commença, House tapota sur le rebord du fauteuil et ferma un instant les yeux. Il retrouvait toutes les notes et pouvait le jouer comme ça, les yeux fermés. Il avait un sourire béa sur le visage, la musique adoucit les mœurs et c’est son cas. Il adore la musique et de pouvoir en jouer lui donne une joie de vivre qu’il ne peut décrire. Il n’a jamais joué devant personne, enfin sauf devant Wilson et Blythe. Mais House n’aime pas se donner en spectacle sur ce sujet là. Ah si, une fois il a joué avec un patient, un autiste adulte, du nom de Patrick et devant le père de ce dernier, ainsi que Foreman.

Le pianiste se stoppa dans la chanson et House ouvrit les yeux et entendit alors Charlie parler à côté. Il écouta ses propos et fronça les sourcils, ne pouvant rien boire ou rien manger pendant ce temps. Il avait faim et il avait besoin d’un bon sandwich. Il regarda l’oncologue qui parlait et l’écouta jusqu’au bout. Quand il parla des patients et des infirmières, House eu un léger sourire. Puis, il aborda le sujet Cuddy, pourquoi pas en faire ça pourrait être drôle.

"Bonne visions de la médecine de votre part."

House se leva de son fauteuil, en prenant sa tasse et il la posa sur une table plus loin. Ensuite, il trouva dans les tiroirs, un couteau, du pain et il chercha un pot de beurre de cacahouète. Bingo, alors il le sortit et commença à se faire un sandwich.

"Pour faire un sitting dans le bureau, il faudra que vous fassiez le guai pour que je puisse entrer dans son bureau. Vu que vous avez l’air d’apprécier les infirmières, vous les mettrez facilement dans votre poche, pendant ce temps j’irais m’installer et vous viendrez."

House regarda le garçon dans son fauteuil. House avait l’air de parler d’un plan de bataille et que la clé de tout ça serrait une victoire triomphante des deux hommes sur Cuddy. House eu un sourire amusé et continua de faire son repas.

Un Troisième Morceau se fit entendre, c'est à ce moment là que Mike Jagger fit son entrée en scène. Il intérpreta un morceau excellent sur le plan musicale, avec des paroles intenses, qui avaient un sens pour le jeune Oncologue. Il se leva de son fauteuil et finit d'une seule traite son Café. Mélange Wishky-Café, quoi de meilleur dès le petit matin ? Celà permettait à Charlie de tenir debout toute la journée, d'avoir assez de patience pour ne pas insulter ni frapper les patients récalcitrants et de pouvoir se consacré sur les cas vraiment important. Il entama une petite dance complètement ridicule au milieu de la chanson. Il ne savait comment expliquer ce geste, il en avait juste envis, et celà dériderait sans doute le grand House qui sait... ?! Charlie adorait la Musique, surtout le Rockn'Roll, c'était là son style musical préferé... Dans sa jeunesse, il avait prit des cours de Guitare, mais voilà bien des années qu'il n'avait pas pratiqué et les petits mouvements de doigts qu'avait fait House lui portait à croire que lui aussi jouait d'un instrument, du Piano sans aucun doute, d'après les mouvements...

Il prit son sac de croissant, en saisit un et arriva jusqu'au niveau de House, prit un second couteau, ouvrit son croissant en deux et tartinat du Beurre de Cacahuète à l'intérieur. Il ne connaissait rien de meilleurs. Il engloutit la première puis seconde part tandis que House lui aussi faisait sa petite tambouille.

"Ca marche pour moi, dit-il en mastiquant, mais esch'que ch'ai réalisable ? Cuddy est sans doute dans son bureau à l'heure qu'il est, et si ce n'est pas le cas son chien-chien de secrétaire est à son poste, prêt pour une nouvelle journée, et à vos excentricités, comme celle que nous nous apprêtons à faire... Pour ce qui est de distraire les infirmières je m'en charge, de même que le secrétaire... Mais une fois à l'intérieur que faisons nous et surtout pour quels motifs investissons-nous son bureau ? Il réfléchit un instant. Pourquoi ne pas lui dire que nous en avions simplement envis et que nous avons un énorme problème... Elle ne fait pas assez attention... Aux Handicapés ! Ou alors on fait franchement un Sitting pour passer le temps..."

House avait vu la danse de Charlie, mais n’avait rien dit. En fait, il dansait comme Wilson et House émit un sourire, qu’il enleva vite de ses lèvres. Voir les deux hommes danser pareil lui faisait bizarre, mais c’était intéressant de voir les similitudes entre Moody/Wilson et Moody/House. Puis le diagnosticien qui faisait des sandwich, laissa Charlie venir et se préparer lui aussi un truc à manger. Lui avait des croissants et House préférait manger autre chose que des viennoiseries, alors, il finit le premier et commença à tartiner un deuxième sandwich. Alors, il écouta Charlie qui parlait en mangeant et House finit de tartiner le deuxième. Il ferma le pot de beurre de cacahouète et le laisse sur le côté, au cas où il en faudrait encore.

Il écouta alors les propos de Charlie, qui était partant pour aller dans le bureau de Cuddy. House croqua dans son premier sandwich et tout en mâchant continua d’écouter l’oncologue. La secrétaire de Cuddy ne serrait pas un problème pour House. Vu qu’il entre sans frapper, pourquoi se gêner cette fois-ci et puis après tout, il pourrait y avoir une urgence dans sa famille. House voyait comme une étincelle dans le regard du garçon en face de lui. Il allait s’amuser tout en embêtant Cuddy, génial.

"Pour la secrétaire, vous savez c’est pas dur. Appeler sur son portable, en prétextant qu’une personne de sa famille a besoin d’elle, je peut le faire. Pour ce qui est des infirmières, carte blanche pour vous. Pour si est de Cuddy, c’est plus compliqué. Elle va vouloir nous foutre à la porte sans attendre."

House continua de manger, tout en réfléchissant.

"Le coup des handicapés, elle n’y croira pas et elle saura qu’on veut juste ne pas travailler et les heures de consultations vont tomber. Ce qui n’empêchera pas de pouvoir occuper son bureau."

Il finit son premier sandwich et fixa le deuxième un moment. Il eu alors un sourire aux lèvres.

"Vous avez toujours faim ?"

Charlie ne répondit pas à la question de House, il se contenta de le regarder fixement, puis d’un sourire en coin, saisit le deuxième petit sandwich que House venait de préparer et l’engloutit tout entier… Il est vrai qu’il avait tout le temps faim, pourtant, il ne grossissait pas, une bénédiction de Mère Nature sans doute, Dieu la Bénisse, cette vieille fripouille.

Il se lécha les doigts pleins de Beurres de Cacahuètes et sortit de son sac en bandoulière un Plan de l’Hôpital que l’Administration lui avait remis le premier jours qu’il était venus ici afin de ne pas se perdre et situer les différents services. Tout en mâchonnant, il ouvrit le plan au RDC de l’Hôpital Princeton-Plainsboro qu’il étudiait méticuleusement, sous toute ses coutures comme pour repérer une faille quelconque, qu’il pourrait exploiter contre Cuddy bien entendus.

« Je pense qu’il est possible de distraire le carré des Infirmières ainsi que celui des Standardistes avec une diversion très simple… Il suffit que je crie au feu et Hop, elles partiront d’elle-même, comme des brebis apeurées. Il eut un petit sourire. Vous pourrez ensuite passer dans le Hall tranquillement et nous marcherons droit vers le Bureau de Cuddy-Jolie rien que pour l’embêter… Nous ne prêterons pas attention aux braillements de sa secrétaire, nous entrerons comme des sauvages en nous plantant devant son bureau où en s’asseyant dans ses confortables sofa, moelleux à souhait. Pour ce qui est du Motif, on trouvera sur place non ? »

Il vit que cela amusait House. Charlie était aux Anges, jamais il ne se serait douté qu’un jour il préparerait une mission Commando, dans le seul but d’investir le bureau de sa patronne avec LE Médecin le plus renommé au Monde. Cela l’amusait beaucoup, et il eut un petit rire intérieur, comme une satisfaction personnelle.

House le vit prendre son sandwich et l’avala d’une traite. Le diagnosticien sentit alors son ventre qui avait faim, finalement, il aurait dut garder l’autre mais tant pis. Il reprit tous les ingrédients et refit à manger et remit le tout en place. Il commença à croquer, quand Charlie sortit de grandes feuilles, qui s’avéraient être le plan de l’hôpital. House sourit amusé par le fait qu’il les ait sur lui et en plus qu’il les ait eu. House n’avait jamais put les approcher, ont le lui avait interdit, pour ne pas connaître tout les coins et recoins et qu’il puisse faire des bêtises ou tout simplement se cacher. Puis House devint plus attentif aux propos de Charlie, sur comment arriver jusqu’au bureau.

Pour ce qui est de crier au feu, pas mal comme plan et pour la secrétaire, elle serait tellement en panique, qu’elle ne les verrait sûrement pas passer après tout. Une fois dans le bureau, si Cuddy était là, tout serait parfait et ils pourraient s’amuser tranquillement. Par contre si elle n’était pas là, ça deviendra plus embêtant. Quoi que pas si sûr. Si tout le monde sort en courant et qu’elle le voit elle irait dans on bureau pour appeler la personne qui a crié cette idiotie et cette personne serrait déjà présente dans son bureau.

"Je dois que c’est plutôt intéressant comme façon de faire. Un plan tordu pour embêtant Cuddy, ça me plait bien moi et comme ça, on pourra voir ce qu’elle vaut en temps que directrice qui doit faire face non plus à un psychopathe comme moi, mais à deux."

House sourit de plus belle et regarda les plans, tout devait être au point pour que tout fonctionne. Alors, il le regarda et répondit à sa dernière question.

"Oui, on verra ça sur place. Si tout le reste fonctionne, on pourra bien trouver une excuse. Mais dites-moi, vous avez fait l’armée ou quoi ?"

Charlie sourit aux propos de House. Il reprit le beurre de Cacahuète ainsi qu'un paquet complet de pains de mie et fourra le tout dans sa sacoche. En effet, s'ils voulaient faire un sitting, ils auraient besoin de provisions. Il alla ensuite dans le frigo et en sortit plusieurs canettes de bières ainsi qu'un grand récipiant de Café qu'il transvasat dans un Thermos. Il prit aussi deux Mug' avec lui.
Les voilà prêt à toutes les éventualitées que cette opération pouvait comporter.
Celà le réjouissait, et le faisait sourir. Au pire, les deux hommes ne se feraient que taper sur les doigts, rien de bien méchant. Elle n'avait jamais viré quelqu'un, même pas House connut pourtant pour ses nombreux débordements. Celà le rassurait...

Charlie continuait à regarder le plan pensif, à faire quelques croix au marqueur rouge et à expliquer la marche à suivre à House. Son plan était simple, crier au feu afin de distraire le personnel pour vider le Hall, le traverser à vive allure et pénetrer le bureau de Cuddy en rembarrant vivement la secrétaire. C'était un plan sans faille apparente, vite monté, un truc vite fait bien fait, comme il les aimait...
Puis, il reconsidéra les paroles de House.

"Non, je n'ai malheureusement pas eu cet Honneur, mais c'est tout comme. Il y à longtemps, j'ai fait un stage de Survie en Milieu Hostile de 3 mois pour un voyage assez périlleux dans les pays d'Europe de l'Est. Vous savez là-bàs, les Mafiosi's sont partout, les armes grouillent et il faut savoir échaffauder des plans, savoir tirer, se défendre... Bref', se débrouiller en somme." Il sourit.

"Prêt pour passer à l'offensive ?" Il désignait la porte et l'étage du bas.

House regarda l’homme qui préparait toutes les nourriture nécessaire pour le sitting. Il fut amusé de voir qu’il avait l’air de savoir ce qu’il faisait. House lui mangeait son sandwich et écoutait en même temps la musique qui passait toujours à la télévision. Greg qui écoutait toujours parler l’homme, fut amusé du fait qu’il parle de se défendre et de savoir viser avec une arme, ils en auraient sûrement besoin face à Cuddy. En effet, dès qu’elle entendrait de son bureau qu’on criait au feu, elle serrait sûrement debout et sortirait de son bureau, House et Charlie la repousserait dans son bureau et pourrait tranquillement s’installer.

Greg savait aussi qu’elle ne se laisserait pas faire et il allait pouvoir s’amuser à l’embêter avec sa canne et avec ses décolletées. S’il parlait de sa poitrine, elle serrait plus à s’occuper du fait qu’il ne la voit pas plutôt que de vouloir sortir de là. Alors, il eu un sourire et finit son sandwich. Puis, il partit prendre la télécommande et éteindre la télévision. Puis, il regarda Charlie, qui était prêt et House fronça les sourcils. Il tapota sur sa veste et en sortit sa télévision portable qui faisait aussi PSP.

"Toujours l’avoir sur moi, ont sait jamais."

House avança jusqu’à la porte et fixa Charlie, ont aurait dit deux gosses qui allait embêter la maîtresse. Mais c’était bien plus drôle, Cuddy était la maîtresse de l’hôpital, mais elle était aussi pour House une femme qu’il aimait embêter. Elle tiendrait tête aux deux médecins et ça fit sourire House, qui reposa son attention sur la pièce et le fait qu’ils doivent y aller.

"C’est partit et au fait, si Cuddy tente de sortir de son bureau, vous la retenez, sinon je pourrais le faire avec ma canne, mais on verra comment elle veut s’échapper."

Finalement, les deux hommes décidèrent de partir et montèrent dans l’ascenseur, direction le bureau de Cuddy.

» James Wilson
» Une histoire de terrasse( Pv:Dr.James Wilson)